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Pétition Attac: "Taxer les riches: 60 milliards maintenant, c'est possible!

[Pétition] Taxer les riches : 60 milliards maintenant, c’est possible !

 
 

Mobilisation 8 avril 2024

 
 

Ce lundi 8 avril à 9h, une délégation d’Attac s’est rendue au ministère de l’Économie et des Finances pour remettre à Bruno Le Maire un chèque de 60 milliards d’euros à l’ordre du Trésor public. Cette somme représente le montant qu’il serait possible de récupérer en appliquant six mesures pour mieux taxer les plus riches et les multinationales.

La délégation n’a pas été reçue par le ministre, sans doute occupé à planifier les prochaines coupes dans les budgets sociaux et écologiques... Devant cette fin de non recevoir, Attac lance une grande pétition pour exiger la mise en application de ces six mesures concrètes pour financer les urgences écologiques et sociales.

Bruno Le Maire et le gouvernement l’ont annoncé : ils souhaitent durcir leur politique de rigueur pour le plus grand nombre alors même qu’ils se refusent à taxer les ultra-riches et les superprofits.

Cette politique injuste et injustifiée va aggraver les crises sociale et climatique. Mais ce n’est pas une fatalité ! Attac propose six mesures pour dégager 60 milliards en imposant mieux les plus riches et les multinationales.

Une délégation d’Attac s’est rendue à Bercy pour présenter ces propositions de bon sens. Mais Bruno Le Maire et le gouvernement font la sourde oreille. Faisons entendre plus fort nos exigences de justice fiscale !

Attac lance une grande pétition, « 60 milliards en taxant les plus riches, maintenant c’est possible ! », à signer sur le site d’Attac.

En signant cette pétition, vous contribuez à mettre la pression sur Bruno Le Maire et le gouvernement pour obtenir la mise en application d’urgence de ces mesures !

Vous pouvez également contribuer à cette campagne pour la justice fiscale en diffusant autour de vous cette pétition auprès de vos familles, de vos ami·es, de vos collègues, ainsi que les différents supports suivants sur les places publiques, marchés et autres de lieux de vie ou de travail :

- les retours en images sur nos actions à Bercy et sur les Champs-Elysées ;

- la note d’Attac proposant 6 mesures pour récupérer 60 milliards en taxant mieux les ultra-riches et les multinationales ;

- le petit guide « Superprofits, ultra-riches, méga-injustices » qui détaille de manière illustrée ces six mesures et leurs enjeux ;

- les visuels de la campagne « Superprofits, ultra-riches, méga-injustices » : autocollants, affiches et billets tracts 60 milliards ;

- le kit de campagne avec les infos clés, des propositions d’action, des conseils de communication ainsi que des ressources sur le fond pour préparer vos actions.

Pour permettre l’adoption de ces six mesures de justice fiscale, écologique et sociale, et contre la politique d’austérité du gouvernement, l’heure est à la mobilisation. Il est nécessaire d’organiser une pression citoyenne au long cours par différentes formes de mobilisations et d’initiatives à portées de toutes et de tous : actions de désobéissance civile, pétitions, interpellations…

Aux politiques injustes et injustifiée d’austérité budgétaire, nous opposons l’impératif de justice fiscale. C’est à un véritable choix de société que nous appelons !

L’équipe de campagne d’Attac


Vous le savez, l’action d’Attac est financée à plus de 90 % par vos dons et adhésions. Grâce à vos contributions et à votre engagement, nous pourrons développer les actions d’Attac pour la justice fiscale, sociale et écologique en toute indépendance. Si vous n’en avez pas les moyens, vous pouvez aussi diffuser l’information sur notre campagne. Tous les soutiens, petits et grands, comptent !

Les adhésions et dons en ligne auprès d’Attac France sont déductibles de vos impôts à hauteur de 66 % dans la limite de 20 % de vos revenus imposables. Pourtant, Attac n’est pas une niche fiscale ! Notre association est en effet reconnue d’utilité publique dans sa mission d’éducation populaire.

La dépense fiscale liée à cet abattement contribue à financer ces activités d’éducation populaire, qui pourraient relever d’un service public, à travers des réunions publiques dans toute la France, des publications, des campagnes et des initiatives… notamment sur la thématique de la justice fiscale.


Pour aller plus loin :

D’autres ressources pour soutenir l’idée d’une meilleure taxation des plus riches et des multinationales (graphiques, citations, sondages...).

- Dans son dossier d’avrilAlternatives économiques propose notamment la mise en place d’un impôt sur la fortune européen, ainsi que d’autres pistes fiscales pour limiter le déficit budgétaire à 5,5% du PIB.

- « Nous ferons 10 milliards d’économies sur l’État, pas sur les français » déclarait Bruno Le Maire il y a deux semaines. Le collectif nos services publics a épluché le décret d’annulation pour estimer ce que représenteraient, au quotidien, ces 10 milliards d’euros avec une illustration synthétique.

- Selon un sondage Viavoice pour Libération (24/03), l’idée de taxer davantage les plus fortunés et les grandes entreprises revient en force.

- Selon un sondage Elabe du 4 avril pour Les Echos, l’opinion publique plébiscite la taxation des superprofits (à 84 %) et l’augmentation des impôts pour les Français les plus riches (à 76 %) pour réduire le déficit.

- Parmi les soutiens moins attendus d’une taxation des plus riches, on compte Camille Landais, président délégué du Conseil d’analyse économique (organisme rattaché à Matignon) : « Refuser toute hausse d’impôts, au vu de notre situation budgétaire, c’est absurde [...] je ne vois pas comment cette consolidation budgétaire pourra être défendue sans faire contribuer tout le monde, notamment les plus riches. La question de la fiscalité des très hauts revenus et patrimoines se pose donc pleinement, ne serait-ce que pour des raisons d’équité. »

- La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a plaidé vendredi 22 mars pour taxer les « profits qui résultent d’une situation exceptionnelle » afin d’« augmenter les recettes de l’État ».

- Selon une étude de la Banque de France, les 10 % les plus riches font main basse sur la moitié du patrimoine immobilier français (L’Humanité).

- Un billet de France culture du 19 mars 2024 évoque la manne que représenterait une véritable lutte contre l’évasion fiscale. « L’État cherche des économies. Va-t-il muscler la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales ? Une manne encore mal évaluée. »

- Forbes révèle que 100% des milliardaires de moins de 30 ans sont des héritiers (03/04/24). Rappelons qu’en France, 60% du patrimoine total est hérité, contre 35% dans les années 1970.

- « Je serais fière de payer des impôts » : à Davos, des millionnaires veulent se faire taxer sur leur patrimoine (Interview éco de Franceinfo)

- Le retour de Quentin Parrinello (Observatoire de la fiscalité européenne) sur la discussion d’une imposition minimale coordonnée des ultra-riches au G20 du Brésil (février 2024).

 
 

Attac France — 2024
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Attac France

21 ter rue Voltaire
75011 PARIS
France

Tribune pour "Les Soulèvements de la Terre"

RDV sur

https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/nous-sommes-les-soulevements-de-la-terre

 

"Ce mardi 28 mars, alors que les manifestations contre la réforme des retraites battaient leur plein dans toute la France, parcourues de gestes de solidarité pour les blessés de la répression à Sainte Soline, M. Darmanin a annoncé entamer une procédure de dissolution à l’encontre des « Soulèvements de la Terre ». La procédure a été lancée ce 29 mars.

Cette annonce vise à répondre au déluge de critiques adressées au déplorable pilotage du maintien de l’ordre en France depuis quelques semaines. La manifestation de Sainte Soline contre les méga-bassines et l'accaparement de l'eau, samedi 25 mars, n’était à cet égard que le point d’orgue d’une partition macabre, entamée il y a plusieurs semaines, pour rappeler qu’il ne fait plus bon aujourd’hui sortir de chez soi pour manifester son opposition à la politique du gouvernement.

Nous pleurons aujourd’hui toutes et tous les blessé.e.s du 25 mars et veillons les deux manifestants plongés dans le coma entre la vie et la mort. Nous pensons à toutes celles et ceux qui ont dû faire face à un dispositif militaire conçu pour terrifier au risque de tuer. Un dispositif d'une brutalité inouïe, allant le jour même jusqu'à l'obstruction de l'arrivée des secours, pour protéger un symbole, celui de leur autorité, envers et contre toute raison.

Mutiler et dissoudre. La dissolution, cette nouvelle manœuvre du ministre de l’intérieur pour tenter de faire oublier la brutale répression qu'il a orchestrée est un peu trop grossière. Le projet de dissolution avait en effet « fuité » dans la presse depuis un article du Parisien du 20 décembre 2022, premier d’une série d’articles trop soutenue pour être hasardeuse, sur le profil des militants écologistes radicaux, sur ces mouvements ou ces territoires qui «s’éloignent des règles de la République».

Ce que nous comprenons, au fil des interventions des ministres de ce gouvernement, c’est qu’ils semblent décidés, emportés dans leur propre fébrilité, à taxer « d’ultra-gauche » tout ce qui se met en travers de leur chemin. Au gré des recyclages de cette appellation, elle recouvre désormais presque parfaitement celle d’« opposant », toutes catégories confondues.

Le gouvernement a en l’espèce tenté d’user d’une double stratégie. D’une main fustiger l’éco-terrorisme, les black-blocs, et les activistes écologistes radicaux, accusés de parasiter les « légitimes mouvements pour la préservation de la planète », de l’autre couper sournoisement les vivres à toutes les associations de défense de l’environnement qui se battent pied à pied pour ralentir le cours du désastre écologique.
Ainsi, depuis la loi Séparatisme ce sont des dizaines d’associations sociales, environnementales et culturelles soupçonnées de ne pas souscrire au « Pacte Républicain », ou juste trop critiques à leur goût, qui se sont vues refuser des financements, inquiétées par les préfectures, bannies des instances de concertation, portées sur de mystérieuses listes noires qui circulent de service en service.

Rien ici qui ne nous surprenne vraiment. Ce qui nous sidère c’est qu’ils et elles puissent penser que ces vieilles ficelles suffisent à mettre un coup d’arrêt à une révolte de fond contre la continuelle destruction du vivant.

Car les Soulèvements de la Terre sont une grandissante coalition de forces : au fil des mois c’est toute une constellation de collectifs d’habitant.e.s en lutte, d’associations de défense de l’environnement, de fermes, de groupes naturalistes, de cantines populaires, de syndicalistes paysans, de scientifiques en rébellion, de syndicats, de groupes autonomes, de mouvements d’éducation populaire, d'élu.e.s, de personnes de tous âges et de tous horizons, qui se retrouvent et s’organisent sous la bannière des Soulèvements de la Terre. Et ça, rien n’est en mesure de le dissoudre.

En réalité aujourd'hui, c'est ce gouvernement que la majorité des habitant.e.s du pays voudrait voir dissout.
Alors, pour donner un peu de chair à leur inquisition, nous allons, nous qui signons cette tribune et toutes celles et ceux qui ne manqueront pas de nous rejoindre, rendre publique notre appartenance aux Soulèvements de la Terre.

Nous serons donc dans les rassemblements de solidarité avec les blessé.e.s de Sainte Soline et pour que cessent les violences policières, ce jeudi à 19h devant les préfectures, comme nous participerons aux comités locaux des Soulèvements de la Terre que nous appelons aujourd’hui à créer partout sur le territoire et au-delà. Nous nous soulevons toutes et tous contre la vision du monde et de la vie que ce gouvernement incarne, contre le saccage des milieux naturels, la disparition des terres arables, l’accaparement de l’eau, l’augmentation de la durée de cotisation qui n’est que le paravent de l’injuste partage des richesses, contre les mutilations parfois fatales qu’ils infligent depuis trop longtemps à nos ami.e.s, à nos enfants, à nos camarades.

Nous nous soulevons, chacun.e depuis notre endroit, chacun.e à notre manière. Le mouvement des Soulèvements de la Terre ne peut pas être dissout car il est multiple et vivant. On ne dissout pas un mouvement, on ne dissout pas une révolte.


Nous appelons toutes et tous à nous rejoindre pour rendre caduque cette tentative d’étouffement. Nous sommes, toutes et tous ensemble, les Soulèvements de la Terre. "

 

Pour en savoir plus sur les Méga-Bassines

 

RDV sur : 

https://bassinesnonmerci.fr/

 

et sur leur chaîne vidéos: 

https://www.youtube.com/@collectifbassinesnonmerci4941/videos


Pétition "Ne Touchez Pas à La Ligue des Droits de l'Homme"

Ne touchez pas à la Ligue des droits de l’homme ! L'appel de l'Humanité à soutenir la LDH

Après les menaces de Gérald Darmanin contre la Ligue des Droits de l'Homme, après celles ce mercredi 12 novembre de la part de la Première ministre Elisabeth Bornel'Humanité a pris l'initiative d'un appel en soutien à l'association signé par 1 000 personnalités, puis par des milliers de citoyen.nes.

Voici le texte, que nous vous invitons à signer.

Devant les sénateurs, mercredi 5 avril, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a gravement mis en cause la vocation et l'indépendance de la Ligue des droits de l’Homme (LDH), coupable à ses yeux de défendre les libertés publiques contre les dérives de la politique du maintien de l'ordre, et l'a menacée en rétorsion de couper l'aide publique qui lui revient. « Je ne connais pas la subvention donnée par l'Etat, a-t-il affirmé, mais ça mérite d'être regardé dans le cadre des actions qui ont pu être menées. » Cette intimidation à peine voilée est d’une gravité extrême concernant une association centenaire, reconnue pour son action exemplaire dans la protection des libertés et le respect de l’Etat de droit. 

Fondée en 1898 pour combattre l’injustice antisémite faite au capitaine Dreyfus, la LDH a été de tous les grands combats de la République. Laïcité, lutte antifasciste et antiraciste, défense des droits des étrangers... Elle s'est depuis toujours mobilisée pour préserver et promouvoir les droits de chaque être humain – sa raison d’être – dans toutes les sphères de la vie publique.

Une défense exigeante de notre démocratie

Depuis plusieurs semaines, elle mène un travail d’observation des pratiques policières avec le souci d'œuvrer à la désescalade des violences, afin de garantir l’ordre républicain et le droit de manifester. C’est cette défense exigeante de notre démocratie qui est visée par le sous-entendu inacceptable de Gérald Darmanin. 

Les subventions sont indispensables pour garantir l’indépendance des associations et les préserver de l’arbitraire d’un pouvoir. Les remettre en cause pour des arrière-pensées politiques est une manière de faire taire les contrepouvoirs et d’éteindre le débat public. Cette pratique, habituelle des régimes autoritaires, doit alerter tous les défenseurs de notre système démocratique. Par cet appel, nous réaffirmons notre vigilance et exigeons que cessent ces menaces visant la Ligue des droits de l’homme.

Signez - Validez (mail) - Partagez!

 


Pétition Assemblée Nationale: Dissolution de la Brigade Brav-M  (signature jusqu'au 6 juin 2023)

 

 

 

Face aux excès de violence exercés par les brigades motorisées de la BRAV-M à l'encontre des manifestants en France, une pétition vient d'être déposée auprès de l'Assemblée Nationale pour demander leur dissolution et recueille déjà plus de 260 000 signatures :

 
Signature avec votre identifiant citoyen FranceConnect : 

https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-1319


Postez, signez et diffusez !