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Livre - Exposition - Film "La mesure des choses" - avec SOS Méditerranée


Article du Ouest France sur Mélanie Le Verger, avocate pour la défense des mineurs non accompagnés + DOCUMENTAIRE à voir le 8/04

Ouest-France jeudi 14 mars 2024 - Agnès LE MORVAN .Publié le 14/03/2024 à 05h45

« Je savais devoir être dans l’adversité », l’avocate rennaise défend les mineurs non accompagnés

 

Le soutien aux plus vulnérables chevillé au corps, l’avocate militante rennaise Mélanie Le Verger se bat inlassablement depuis 2005, à Rennes, pour la prise en charge des mineurs non accompagnés, qui ont fui leur pays au péril de leur vie.

« J’ai toujours eu envie d’aider les plus vulnérables. Ceux qu’on n’entend pas. Si j’ai fait du droit, c’est dans une vision idéale de la justice. » À genoux sur son tabouret ergonomique, la musique de Keith Jarrett en fond sonore, l’avocate dégage de la bienveillance. Sur son étagère, des dizaines de dossiers. Des histoires de vie et d’exil qu’elle connaît par cœur.

 

 

Mélanie Le Verger, 46 ans, petite-fille d’agriculteurs costarmoricains, connue pour sa pugnacité, a, en vingt ans, aidé « 400 ou 500 » jeunes mineurs non accompagnés (MNA), arrivés des quatre coins du monde, au péril de leur vie, pour fuir la guerre, des violences intrafamiliales, un mariage forcé, ou simplement aller à l’école.

 

Représentante aux Nations unies

 

 

C’est en 2002, que Mélanie Le Verger prête serment. « Mais je ne me sentais pas légitime, pas suffisamment expérimentée. » La jeune diplômée, déjà bénévole dans une ONG de défense des droits humains, préfère partir six mois à Londres pour parfaire son anglais. À son retour, elle poursuit son engagement dans la Fondation France Libertés, créée par Danielle Mitterrand, « une sacrée femme,

 

altermondialiste ».

 

 

Mélanie Le Verger voyage, visite les camps de réfugiés, comme à Soweto, en Afrique du Sud, enquête en solo, souvent clandestinement, en Thaïlande, en Turquie... Représentante aux Nations unies, elle prend la défense des opprimés. Jamais, elle n’oubliera ce jour où elle dénonce la situation des femmes en Iran, devant la commission des droits de l’homme de Genève. « À la fin, le représentant de l’Iran m’a

 

giflée. J’ai porté plainte. » De cette époque, elle garde fièrement, une photo d’elle aux côtés de Nelson Mandela et Danielle Mitterrand.

 

 

Après le démantèlement du centre d’hébergement de Sangatte, à Calais, elle découvre « la situation des mineurs non accompagnés, irakiens, kurdes, afghans ». En 2005, endurcie, Mélanie Le Verger finit par intégrer le barreau de Rennes, et se spécialise en droit des étrangers. « Je savais que je serai dans l’adversité, mais il n’y avait pas de polémique à l’époque, pas de contentieux, pas de tests osseux. C’était presque reposant, une cause gracieuse. J’étais naïve. » Depuis cette date, Mélanie Le Verger, aide ces jeunes exilés, à être reconnus mineurs, ou obtenir le droit d’asile. « Il y a des juges courageux, on gagne des dossiers. Mais il y a de vrais moments de découragement».

 

 

 

« Besoin d’affection, de tendresse »

 

 

Mélanie Le Verger est impressionnée : « Ces jeunes ont des personnalités incroyables, un instinct de survie très fort. » Comme Mohamed, 12 ans, Guinéen. « Son père est mort, sa mère a dû se remarier avec le frère de son mari, un imam radicalisé, qui l’a envoyé à l’école coranique, où il y a maltraitance, esclavagisme, défaut de soins, obligation de mendier. Après plusieurs tentatives, il a réussi à fuir. » Quand il arrive à Rennes, les places d’urgence sont saturées et c’est difficile de trouver une famille d’accueil. « Je l’ai pris chez moi. Sinon, c’était la rue, le risque d’être approché par des prédateurs sexuels. »

 

 

Les moyens, les places d’hébergement manquent. Mélanie Le Verger, mère de trois enfants de 19, 16 et 7 ans, n’hésite pas. « Il y a un point de bascule, si on ne leur tend pas la main à ce moment, je ne sais pas ce qu’il peut se passer. Certains sont mieux en foyer éducatif. Beaucoup ont besoin d’affection, de tendresse. » Charly, Camerounais, devait rester un week-end. Il est resté trois ans chez l’avocate. « Aujourd’hui, il est cuisinier et papa. Et le grand frère de mes enfants. » Mélanie Le Verger s’est formée en psychologie interculturelle. « Pour comprendre leurs craintes. Ces jeunes qui ont traversé la Méditerranée, ont parfois été vendus et revendus en chemin, souffrent de troubles post-traumatiques. Comment les évaluer sans les rassurer avant ? Comment peuvent-ils se confier ? »

 

 

L’avocate ne leur demande jamais de raconter leur histoire le premier jour. Il faut qu’ils soient prêts. Moustic, son Chihuahua à poils longs, toujours présent au cabinet, est son meilleur allié. « Parfois l’avocat est pour eux une personne nantie, corrompue. Moustic m’humanise.»

 

Les mineurs tombés dans la délinquance, « une minorité »

 

Quand Marion Boé a voulu faire un documentaire à Rennes, sur les MNA, «éducateurs, associations, m’ont tous parlé de Mélanie Le Verger ». Si celle-ci a accepté « c’est pour donner de l’espoir ». Il ne s’agit pas d’ignorer les mineurs isolés tombés dans la délinquance.

« Mais c’est une minorité. Des jeunes déjà désocialisés dans leur pays, sous emprise, qui échappent aux dispositifs. Au cabinet, je ne vois aucun jeune venu pour voler. »

 

 

Aujourd’hui Mélanie Le Verger réfléchit « à d’autres moyens de les aider. » Elle vient d’acquérir 40 ha à Gomené (Côtes-d’Armor), héritage d’un poète paysager, pour un projet « qui réunit toutes mes convictions ». Sur ce sanctuaire naturel, celle qui s’est déjà présentée aux législatives, sous la bannière écologiste, rêve de monter un plateau d’insertion pour de jeunes MNA, voire un lieu de vie pour deux ou

 

trois jeunes.

 

« Ça va prendre du temps, mais aider les autres, c’est ce qui me rend heureuse. »

-->https://www.ouest-france.fr/societe/justice/je-savais-devoir-etre-dans-ladversite-lavocate-rennaise-defend-les-mineurs-non-accompagnes-b7a08dd6-d005-11ee-89c0-6cefac77e04a#:~:text=Le%20soutien%20aux%20plus%20vuln%C3%A9rables,au%20p%C3%A9ril%20de%20leur%20vie

 

 

 

Diffusion d’un DOCUMENTAIRE Un pays de papier : lundi 8 avril à 21h sur https://www.tvr.bzh/

 

Marion Boé, documentariste, a planté sa caméra dans le cabinet de Mélanie Le Verger pour réaliser un film sur les mineurs non accompagnés.

 

Plusieurs témoins racontent leur histoire, la violence, le mariage forcé. Ils expriment leur souhait

 

d’aller à l’école. « On ne se rend pas toujours compte du parcours de ces jeunes qui ont perdu

 

des proches en mer lors de leur traversée .

 

 

 

Ce film c’est aussi pour dépasser les clichés, mieux comprendre qui ils sont », explique la documentariste.


Ciné-débat - Jeudi 4 Avril à 20h au Cinéma Le Long Court : diffusion du Film"La Traversée", sur les conditions de voyage des exilés, et débat animé par SOS Méditerranée et Maître Cavelier, avocat


Ciné-débat: Mercredi 13 décembre à Avranches

En réaction aux États généraux de l’information organisés par le gouvernement, une centaine de médias indépendants (Mediapart, Basta, XXI, Disclose, Fakir, Reporterre, etc) ont organisé des États généraux de la presse indépendante et on lancé 59 propositions. Elles visent à défendre l'indépendance des médias, à garantir le droit à l'information, à réformer les aides à la presse, etc.

 

Dans ce cadre, de multiples déclinaisons locales sont organisées.

 

A Vire, le vendredi 15 décembre, une soirée avec enregistrement d'une émission de radio et un apéro seront organisés, en présence de médias indépendants normands, notamment le journal d'investigation Le poulpe.


Ciné-Débat avec la LDH:

 

"Avant que les flammes ne s'éteignent"

le jeudi 7 novembre 20H30

au Sélect de Granville

 

animé par Nathalie TEHIO, avocate,

membre du bureau national de

la Ligue des Droits de l’Homme

et

coordinatrice des observatoires

LDH des pratiques policières.

Harié Halimi, pris par une audience à Paris, vendredi 9H30, à laquelle il ne pouvait se soustraire nous prie de l'excuser.
Aucun moyen de transport ne pouvait lui permettre d'être à l'heure au tribunal. Ce n'est que partie remise: nous l'inviterons pour présenter son livre, L’État hors la loi, ultérieurement!

Le film est l'objet d'une violente campagne de dénigrement par l'extrême droite!

 

"Le film de Mehdi Fikri est visé par une "violente campagne de dénigrement", alerte la Société des réalisatrices et réalisateurs de films, qui pointe du doigt "des groupes d'extrême droite". Sur AlloCiné, la note du film a chuté. Un stratagème déjà observé pour des films relatifs aux minorités."


Vidéo de Bio en Normandie à voir sur le lien ci-dessous:


Projection et Table Ronde "Légumes bio et restaurations collectives": jeudi 23 mars, 18h au Lycée Nature de Coutances

INVITATION À LA DIFFUSION DU FILM

QUELLES ORGANISATIONS POUR PLUS DE LÉGUMES BIO LOCAUX DANS NOS RESTAURANTS COLLECTIFS ?

 

Jeudi 23 mars 2023

À 18h00 | Lycée agricole de Coutances

Un film de 17min réalisé par Bernard SIMON

 

Suivi d’une table ronde et d’un pot de l’amitié

 

Madame, Monsieur,

L'association Bio en Normandie et le CFPPA de Coutances ont le plaisir de vous convier à la diffusion de leur film portant sur la filière des légumes biologiques locaux en restauration collective.

Préservation de la santé et de l’environnement, dynamisation de l’économie locale, éducation au goût et sensibilisation au patrimoine agricole et culinaire... nombreux sont les enjeux d’un approvisionnement biologique local en restauration collective. Pourtant, le constat de ces bonnes raisons ne suffit pas toujours à la mise en place de projets d’introduction de produits bio locaux, il est nécessaire pour cela de combiner une véritable volonté politique aux ressources agricoles et logistiques du territoire. Aboutissent alors des mesures adaptées : matériel, formation, coordination, sensibilisation.

 

Ce film présente des organisations existantes sur le territoire normand et qui, à leur échelle, montrent que produire de la qualité dans les cantines est possible. Aucun modèle n’est parfait, mais tous tentent de faire au mieux en fonction de leurs moyens pour, toujours, voir évoluer leurs pratiques vers plus de qualité.

 

Élus, cuisiniers, producteurs, transformateurs, convives, parents d’élèves, êtes tous les bienvenus à la diffusion de ce film, ainsi qu’à la table ronde et au pot qui feront suite.

 

- Gladys Legallois, Conseillère en Restauration Collective


Invitation à la Projection de "Même la Pluie": mardi 21 mars, 20h30 au Cinéma Le Sélect de Granville

Les Piplettes de Granville vous vous invitent à leur prochain ciné-rencontre !

Il sera question de notre liberté à disposer d'un bien commun : l'eau... l'eau  qui tombe, qui s'infiltre dans la terre, qui recharge les nappes phréatiques... et que certains s'approprient en la pompant dans des méga-bassines.

Doit-on accepter un système agro-industriel toujours plus gourmand en eau ? ou bien privilégier des solutions déjà mises en œuvre par l'agriculture écologique et paysanne qui limitent leur impact, non seulement sur les ressources en eau, mais aussi sur l'environnement. Les paysannes et paysans respectueux des terres ont réfléchi à la question depuis longtemps. Avec nous, trois intervenantes investies viendront exposer le problème et présenter des solutions alternatives.

Nous sommes tous concernés : l'eau, c'est la vie !

Une guerre de l'eau a bien eu lieu à Cochabamba, en Bolivie, du 11 janvier au 10 avril 2000.
En support à notre proposMême la Pluie raconte le tournage d’un film d’époque dans une Bolivie déchirée par les conflits de l’eau.
Un film écrit par Paul Laverty (principal scénariste des films de Ken Loach) et réalisé par Iciar Bollain (voir la bande annonce).

Ciné-rencontre : "Même la Pluie"
au cinéma LE SELECT - 7 bd d'Hauteserve Granville

Mardi 21 mars à 20h30 - 6€

Merci de partager largement avec vos contacts et vos réseaux sociaux.
Le nombre de places étant limité, il est prudent de réserver, sur place ou en cliquant sur ce lien

Au plaisir de vous compter parmi nous le 21 mars prochain !
Equipe Communication
-LePiplettes de Granville-

Film documentaire "La Fabrique des pandémies" de Marie-Monique Robin, au cinéma "Le Select" à Granville le mardi 7 mars à 20h

Bande annonce disponible ici

 

cliquez le lien ci-dessous:

https://www.youtube.com/watch?v=goSMydAsF1k

 

Venez voir ce film avec nous...

Les Collectif Citoyen de Bréhal et Granville sont heureux de vous inviter à la diffusion du film documentaire "La Fabrique des pandémies" de Marie-Monique Robin. La réalisatrice renommée nous embarque aux côtés de Juliette Binoche pour montrer à quel point la biodiversité permet de préserver le Vivant; des scientifiques du monde entier témoignent...
 
Nous vous attendons au cinéma Le Select à Granville le mardi 7 mars à 20h

Après le film, nous récolterons les réactions "à chaud" du public. Puis nous vous proposerons de recueillir les idées ou actions déjà en cours sur la biodiversité dans notre territoire.

Pour cette occasion, le cinéma nous offre un tarif à 5€, voici le lien ci-dessous pour réserver par Internet :
https://www.cinemaleselect-granville.com/reserver/F561238/D1678215600/VF/271739/
Les places, bien sûr, peuvent également être achetées le jour même au cinéma.

Merci à tous de diffuser ce mail et le flyer en pièce jointe afin de toucher un large public, citoyens, associations, collectifs, élus locaux...

A bientôt!

Les Collectifs Citoyens de Bréhal et Granville.