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Janvier 2025:
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PÉTITIONS en cours:
Communiqué LDH
Le 7 janvier 2015, onze personnes, dont huit membres de la rédaction de Charlie Hebdo, étaient assassinées par des terroristes islamistes lors d’un attentat contre l’hebdomadaire satirique. L’immense « Je suis Charlie » qui se lève en réponse, en France et bien au-delà dans le monde, dit alors ce que les mots, les formules convenues peinent à traduire : souffrance, peine, colère et, par-dessus tout, la détermination à ne pas subir, à défendre, dans un rassemblement unitaire sans équivalent dans notre histoire, le droit de critiquer, de rire et de penser, de croire ou ne pas croire, bref, d’être libre et heureux de l’être.
Au lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo, les présidents respectifs de la Licra, du Mrap, de SOS Racisme et de la LDH dans une déclaration commune, lançaient un cri d’alarme : « Sur fond de crise sociale permanente, la cohésion de notre pays a éclaté. Racisme et antisémitisme, stigmatisation d’une partie de la population, retour de la vieille antienne du bouc émissaire dont on ne retient que l’origine, relégation dans des ghettos territoriaux et scolaires, replis identitaires, ignorance de notre histoire, qu’elle concerne l’esclavage, la collaboration ou le colonialisme, et ces mots d’exclusion devenus si quotidiens au nom d’une conception dévoyée de la liberté d’expression. Pire, certains détenteurs de la parole publique n’ont pas su, et parfois pas voulu, respecter les symboles de l’égalité républicaine ». Ils en appelaient à la mobilisation des « hommes et les femmes de ce pays qu’il faut rassembler autour non d’une incantation, mais d’une République effective pour tous. »
Cet appel n’a rien perdu de sa pertinence ni de son urgence. De fait, depuis le funeste attentat contre Charlie, d’autres crimes antisémites, d’autres attentats meurtriers sont venus confirmer l’existence de forces ténébreuses et sanguinaires, déterminées à faire de la terreur l’arme privilégiée d’une guerre contre les valeurs d’égalité, de fraternité, de liberté, celles-là mêmes qui fondent la République et la démocratie. S’ils ont toujours échoué à mettre en péril la paix civile, ils ont, hélas, largement été mis à profit par des forces ouvertement hostiles aux personnes se réclamant de l’islam et ont servi de point d’appui à la mise en place de restrictions toujours plus importantes à l’exercice des libertés et des droits civils.
Dix ans après Charlie, alors que les thématiques d’exclusion racistes ont aujourd’hui pignon sur rue, que les actes et propos antisémites se sont multipliés, que les mesures de censure – franche ou sournoise – prolifèrent contre les militants, associatifs, écologistes, syndicalistes, cet appel à l’effectivité des droits, au rassemblement contre les forces de la haine, de la division et du bâillon, demeure d’une brûlante actualité.
Alors que la France vient de commémorer cette grande loi de liberté qu’est la loi de 1905 portant sur la séparation des églises et de l’Etat, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) entend plus que jamais poursuivre ses efforts de rassemblement dans les engagements multiples de la société civile pour les droits, l’égalité, la liberté et la fraternité.
Paris, le 6 janvier 2025
La fête populaire, c'est samedi 25 janvier 2025, à partir de 15h à Granville, salle Le Hérel
!
C'est gratuit et ça va faire du bien!
--> 1. Vous votez à gauche mais...
a/ elle n'accède jamais au pouvoir et vous commencez à fatiguer
b/ vous voudriez pouvoir le faire au 2e tour aussi
c/ vous vous sentez seul.e dans votre coin
d/ ça ne sert à rien et vous ne votez plus
e/ vous avez envie de vous battre mais ne savez pas avec qui
f/ vous êtes prêt.e à agir mais ne savez pas comment
--> 2. Vous trouvez que le plus important c'est :
a/ assurer la justice sociale
b/ traiter l'urgence climatique et environnementale
c/ garantir une bonne alimentation, de bons soins et une bonne éducation à toutes et tous
d/ garantir les droits démocratiques à chacun.e
e/ lutter contre la xénophobie
f/ lutter contre le chômage
g/ favoriser la paix
h/ tout ça à la fois
Alors, alors... rejoignez la Fête populaire qui a lieu samedi 25 janvier à Granville ! Ateliers et des rencontres l'après-midi et en début de soirée pour débattre et réfléchir, temps conviviaux
pour se rencontrer, tisser des liens, retrouver des forces, se restaurer, rire et danser.
Histoire de vérifier :
1/ qu'on n'est pas tout seul
2/ qu'on a des raisons d'agir
3/que l'intelligence collective peut soulever des montagnes.
AU PROGRAMME :
Dès 15h : ateliers ruralité, services publics, expression locale avec le média Affichage libre (+ un coin enfants avec livres et couleurs)
Vers 17h : débats et rencontres avec des élu.es. Des politiques nationaux ont accepté notre invitation : Jonathan Dubrulle, agronome animateur de la commission Agriculture, pêche
et forêt du PCF, Sébastien Fagnen, sénateur de la Manche (PS), Julie Ozenne, députée de l'Essonne (Les Écologistes) et de multiples élu.es locaux.ales, syndicalistes (santé, agriculture éducation
etc) et militant.es ( encarté.es ou non) seront aussi dans la salle et alimenteront la réflexion.
Vers 19h : début des concerts avec Yann Forestier (jazz), Michael Renggli (blues & folk), Ranafout (punk-rock) et Philippe Leboucher (slam) et restauration (food-trucks
devant la salle le Hérel) tout l'après-midi : un stand librairie pour se nourrir d'idées et se faire plaisir ; un coin enfants (idem) ; une buvette (idem ;)
Cette fiesta est organisée par quelques dizaines de militant.es ou simples électeur.rices du nouveau Front populaire du Sud-Manche qui se retrouvent régulièrement depuis la dissolution et les
législatives de l'été.
N'hésitez pas à partager, plus on est de fous, plus on agit !
"Un spectacle réjouissant à venir voir absolument :
Ubu, simple capitaine d'armée, plutôt bête et peureux est poussé par sa femme , la mère Ubu, à tuer le roi du pays de Guykonia pour prendre sa place et surtout ses richesses. Mais, Corneguidouille, il va devenir un tyran comme tant d' autres, abusant de son pouvoir... Mais est-ce vraiment une farce ?
Interprété en 14 langues par 22 actrices et acteurs amateurs qui viennent d'Afrique et sont réfugiés ou demandeurs d'asile en Mayenne, Ubu Roi est une nouvelle aventure qui va parfois les ramener dans leur pays d'origine où sévissent de nombreux Pères Ubu.
Ce spectacle est issu d'un atelier citoyen du Théâtre du Tiroir à Laval."
LDH Section de la Manche
#DÉSARMONSLESLOBBYS
SOUTENEZ L'ACTION EN JUSTICE DE POLLINIS !
Alors que les écosystèmes se dégradent à une vitesse inédite dans l’histoire de l’humanité, la survie des abeilles et de la
biodiversité est négociée en ce moment même à Bruxelles par un comité d’experts opaque qui s’est arrogé les pleins pouvoirs sur notre agriculture et notre alimentation : le SCoPAFF*, ou
PAFF committee.
Un comité technique où des représentants anonymes des ministères de l’Agriculture des États membres de l’UE votent à huis clos les autorisations de mise sur le marché des pesticides
tueurs d’abeilles et leurs prolongations pour de longues années, sous l’influence des lobbys de l’agrochimie.
Pour les citoyens, impossible de savoir si la France, l’Allemagne, ou la Belgique ont voté en faveur de l’autorisation de tel ou tel pesticide et sur quels fondements, car les
délibérations et les votes du SCoPAFF sont tenus strictement secrets.
Mais pour l’industrie des pesticides, le secret qui entoure les décisions du SCoPAFF en fait un terrain de jeu idéal pour obtenir toujours plus de substances toxiques sur le marché, et
toujours moins de protections pour les abeilles qui en meurent.
Pour obtenir les votes et les comptes rendus détaillés des négociations d’intérêt général menées par le SCopAFF, et permettre aux citoyens de reprendre la main sur notre avenir commun,
POLLINIS a déposé un recours contre la Commission européenne pour graver dans le marbre l’obligation de transparence des institutions européennes,
C’est la seule façon d’empêcher le SCoPAFF de céder en catimini aux desideratas de l’agrochimie !
Pour aider POLLINIS à remporter cette victoire en Justice, vous pouvez agir en signant immédiatement notre pétition pour la transparence du SCoPAFF :
Ensemble, exigeons de la Commission européenne un processus ouvert et transparent sur les décisions qui impactent directement la survie des abeilles et des pollinisateurs !
* Comité permanent des végétaux, des animaux, des denrées alimentaires et de l’alimentation animale
Nos organisations, syndicats comme associations, encouragent l’ensemble des personnes qui vont être interrogées en janvier à répondre au questionnaire du recensement de la population. Le recensement est un bien public et y participer est un acte civique. Grâce à ses chiffres, une image fidèle de la population et de sa répartition locale permet une connaissance fine, nécessaire notamment à la gestion des services publics et à l’aménagement du territoire, même si nous savons combien ils sont malmenés par les politiques en vigueur.
Ceci clairement dit, nous appelons à ne pas répondre à une nouvelle question qui est introduite cette année sur le pays de naissance des parents. Nous le faisons après que certaines de nos organisations aient plaidé auprès de l’Insee, responsable pour le contenu du questionnaire, et de la Commission nationale informatique et libertés pour que cette question ne soit pas ajoutée dans le bulletin du recensement. Nous le faisons car aucune politique publique ne justifie que l’origine immigrée de nos parents soit collectée dans notre bulletin individuel. Cette question présente beaucoup de dangers.
Alors que répondre à chaque question du recensement Insee est obligatoire, ce n’est pas le cas pour cette nouvelle question. Là, dans le questionnaire Internet et dans la version papier il sera bien indiqué que répondre à cette nouvelle question est « facultatif ». Il n’y a donc aucune obligation d’y répondre. Nos organisations, appellent à un mouvement général de refus.
Toutes les personnes habitant les communes de moins de 10 000 habitants sont interrogées tous les cinq ans, et près de la moitié dans les plus grandes. A un moment où un autre, tout le monde doit répondre au recensement. Ainsi, au bout du compte, bien peu de personnes échapperont à l’enregistrement et à la conservation de l’origine immigrée de leurs parents.
L’enregistrement de cette information est un pas vers une possible inégalité de traitement par l’Etat sur cette base. Les déclarations du président du RN indiquant que « des personnes d’origine étrangère, qui travaillent, qui ne font rien de mal, n’ont rien à craindre de son parti » disent clairement que ce serait un critère dans ses politiques d’extrême droite.
Comme pour les fichiers administratifs, qui ne doivent contenir que les informations indispensables à la gestion des services qu’ils rendent, nous ne voulons pas que le recensement ajoute aux informations concernant notre identité (genre, âge, lieu de naissance, nationalité) des informations sur l’identité de nos parents.
Il ne faut pas qu’une information sur l’origine immigrée de chacune, de chacun, permette un suivi au travers des générations successives.
Disons aussi clairement que nos organisations souhaitent que de bons chiffres soient produits pour montrer les inégalités qui résultent des discriminations pratiquées en lien avec une origine étrangère, une couleur de peau, une religion supposée. Le recensement de la population n’est pas l’instrument adapté, ce n’est pas son objet. Pour cela, nous appuyons le développement d’enquêtes approfondies, menées avec tout le sérieux de la statistique publique auprès d’échantillons représentatifs de la population. Des progrès considérables ont été faits depuis vingt ans pour apporter cette connaissance. Ce travail statistique doit se poursuivre et s’amplifier. Nos organisations engagées dans la lutte contre le racisme et les discriminations portent aussi des propositions pour cela.
Au recensement, nombreux seront celles et ceux qui, spontanément, décideront de ne pas répondre à la question facultative sur le lieu de naissance des parents nés à l’étranger. Nous incitons chacune et chacun à faire de même pour que, par leur nombre, les refus de répondre envoient un message fort de refus d’être mis dans des cases liées à l’origine géographique, à la couleur de peau, à une religion présumée.
Signataires : Nathalie Tehio, présidente de la LDH (Ligue des droits de l’Homme) ; Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT ; Benoît Teste, secrétaire général FSU ; François Sauterey, coprésident du Mrap ; Julie Ferrua et Murielle Guilbert, co-déléguées Union Syndicale Solidaires.
Sources:
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Le groupe "Affranchie": permanences tous les 1er et 3ème lundi du mois aux Unelles
Ce site contient des dessins de Jean-Denys Phillipe. Merci à lui
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alternatives-solidaires@orange.fr
Dans les locaux de Comm'un Atelier
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